Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas. Le SyAGE prend part à Baignade en Seine, qui prévoit l’organisation des épreuves de natation et de nage libre dans la Seine. Et ce à plusieurs niveaux : réhabilitation des réseaux d’eau, mise en place de zonage pluvieux, mise en séparation des eaux usées et des eaux pluviales de quartiers entiers, la mise en conformité des mauvais raccordements pour réduire les pollutions dans le milieu naturel et améliorer la qualité des cours d’eau. Depuis 2019, plus de 6 millions d’euros ont été investis par le SyAGE pour des chantiers contribuant au projet « Baignade en Seine ».
En effet, l’assainissement des eaux usées et la gestion des eaux pluviales ont un impact considérable sur l’environnement et le bon état des eaux. Par exemple, le mauvais raccordement d’un bâtiment ou d’une habitation pollue de façon récurrente le milieu naturel et compromet la biodiversité et notre santé.
Cette opération d’envergure permettra de disposer de plusieurs sites de baignade après les JO. Au total, 24 lieux de baignade dans la Marne et dans la Seine (et des spots sur le canal Saint-Denis et le canal de l’Ourcq) devraient être accessibles au public. Tous ont été retenus après une analyse de faisabilité technique.
En revanche, la baignade n’est pas autorisée partout. Actuellement, la baignade est interdite dans la Seine, où les dangers sont multiples : remous invisibles, aspirations par des courants à proximité de bateaux, de rochers… Des accidents mortels peuvent survenir comme cela est malheureusement arrivé il y a quelques jours à Draveil, où une adolescente s’est noyée.
En ne respectant pas ces règles vous vous exposez à une amende mais surtout vous mettez votre vie en danger. (Arrêté Préfectoral Bords de Seine).
Par ailleurs, la baignade et les activités nautiques sont également interdites à la Fosse aux Carpes à Draveil. (Arrêté Préfectoral Fosse aux Carpes)
Et dans l’Yerres ?
Durant la période estivale, plusieurs communes interdisent la baignade dans l’Yerres ou ses affluents, pour des raisons de sécurité (proximité d’un barrage mobile) ou d’hygiène (qualité de l’eau).